Présentation de la 3 ème visite du printemps 2018
La Baule au lendemain de la Libération
Samedi prochain, le 2 juin, nous tacherons de nous représenter, en parcourant le remblai depuis l’esplanade Benoît jusqu’au boulevard Dubois, ce que furent les périodes de l’Occupation puis de la Libération à La Baule.
N’oublions pas que la guerre mondiale s’est prolongée ici de dix mois. Ces dix mois supplémentaires d’enfermement ont été très difficiles à vivre. La Libération n’efface pas comme par magie les difficultés nées des années de guerre.
La commune de La Baule-Escoublac a hébergé dans ses villas réquisitionnées et ses hôtels désertés par l’interdiction du tourisme un nombre très élevé de militaires allemands. A l’issue du conflit, elle est déclarée « ville sinistrée » par le Gouvernement Provisoire de la République Française (G.P.R.F.).
Mais sa voisine, Saint-Nazaire a encore plus souffert puisqu’elle a été rasée par les bombardements à 85%. Cette ville n’est plus alors en mesure de jouer son rôle de petite capitale de l’ouest de la Loire Inférieure. C’est donc à La Baule que revient ce rôle pendant une décennie. Simple station balnéaire à la mode et ne vivant qu’à la saison, La Baule est devenue à la faveur du conflit et de ses conséquences une petite ville côtière.
A la demande de quelques personnes, je guiderai cette visite pour la seconde année en la complétant.
Elle aura lieu le samedi 2 juin ;
RDV à 15 h sur l’esplanade Benoît
au débouché de l’avenue de la Tour rouge sur l’esplanade
pour une promenade historique sur le remblai
Espérons que la météo nous soit favorable.
Cordialement
Marie Rouzeau