Savenay, ancienne sous-préfecture

Dimanche 16 septembre 2012

A l’occasion de la journée européenne du patrimoine et dans la foulée de la conférence de Bernard Guyonnet du 9 décembre 2011 et de son article dans le n°2 de la revue Par les temps et par les rêves, nous visiterons les monuments (en particulier le couvent des cordeliers) et les sites qui gardent la mémoire de l’ancien statut de sous-préfecture de cette ville. Mme Cerclier, du groupe d’histoire locale de l’amicale laïque de Savenay, sera notre guide.

Nous nous intéresserons à une période où Savenay est entré dans l’histoire nationale :

1 –Nous commencerons par la visite, près de la Croix de Vendéens, du site de la bataille de Savenay qui met fin à la tragique Virée de galerne en 1793 (animateurs Maurice et Marie Rouzeau)

2 – Ensuite chacun pourra visiter l’exposition réalisée dans le cadre de la journée du patrimoine européen qui a lieu ce dimanche. La visite est libre et gratuite et se tient dans les halles sur la place du même nom.

3 – Nous poursuivrons à 17 h la visite sous la conduite de Mme Cerclier du Groupe d’histoire locale  de l’Amicale laïque de Savenay. Elle nous présentera les édifices qui témoignent encore aujourd’hui du rôle de sous-préfecture que Savenay a tenu de 1800 à 1868 et entre autres, le couvent des Cordeliers.

   
Visite du site de  Sandun (La Madeleine de Guérande)

Le point de départ a été le  village de Kerjacob,

près du four à pain

  L’association H.C.R.N. a présenté la préhistoire sur ce site et dans ce secteur géographique

L’association « La Madeleine d’hier et d’aujourd’hui » a présenté les traditions populaires en étroite collaboration avec l’association des «  Gaulois de la Butte de Sandun » qui gère une animation annuelle « les feux des rameaux »

  Dans l’ouest de la Loire-Atlantique, le site de Sandun est l’un de ceux qui ont été occupés par les premiers agriculteurs (à partir de 3 à 4 000 ans avant J.C.). On y a trouvé des vestiges d’habitations et de tombes. Puis après quelques siècles d’abandon, une seconde période d’occupation se développe à la fin de la Préhistoire (environ 600 ans avant J.C.).

Par la suite, ce site est resté un lieu particulier où les villageois, anciennement,  célébraient une fête de la nature en faisant de grands feux au sommet de la colline. L’association « La Madeleine d’hier et d’aujourd’hui » (présentée dans le n° 2 p23 de la revue PAR LES TEMPS ET PAR LES RÊVES) a restauré cette tradition pendant plusieurs années et a passé le flambeau à une association partenaire les «Gaulois de la Butte de Sandun ».

Une trentaine de personnes s’est déplacée. Le groupe était hétérogène car certains étaient spécialistes mais d’autres néophytes. Cependant, nous avons toujours un bon retour pour ce type de visite car l’ambiance est conviviale et les intervenants, très pédagogues,  se mettent à la portée de tous.

  La restauration des œuvres : Les sciences au service de l'art.
Le Croisic - Eglise Notre Dame de Pitié

  Le samedi 10 mars 2012, nous sommes allés au Croisic pour découvrir comment les sciences se mette nt au service de l’art pour restaurer le patrimoine ancien.

Visite à  Notre Dame de Pitié au Croisic avec l’association du 500è anniversaire  (de cette église) qui, depuis une vingtaine d’années, œuvre, en partenariat avec la ville et les responsables institutionnels, à la restauration du bâtiment et des objets d’art anciens qui ont souffert au fil des siècles.
Malgré le froid, cette visite nous a comblés.

Notre guide, Laurent Delpire, membre de l’association et conservateur départemental  des Antiquités et objets d’art, était particulièrement bien placé pour expliquer en quoi consiste sa mission de conservateur qui relève non du Conseil général mais de l’Etat (Direction régionale des Affaires Culturelles), comment et pourquoi est née cette fonction qui reste quasi bénévole, malgré l’importance de la tâche. Après une présentation de la réglementation qui s’attache aux restaurations, notre guide nous a présenté l’une après l’autre les œuvres restaurées de l’église. Nous avons eu la surprise d’apprendre que les laboratoires souvent découvrent l’œuvre originale sous les restaurations successives qu’on se contente dans ce cas d’éliminer. Quelques œuvres sont « miraculées », tel ce tableau récupéré dans le poulailler du presbytère.